Guillaume DREIDEMIE – Doctorant de philosophie – Directeur adjoint ICOF, campus Lyon St Irénée.
La barbarie traverse l’actualité et y laisse des traces de désolation… Mais ce n’est pas simplement un phénomène du temps présent ou de l’histoire récente : la barbarie est une puissance de destruction caractéristique de la condition humaine. On qualifie souvent la barbarie d' »inhumaine » mais le barbare est sans doute « humain, trop humain »… La barbarie fleurit sur le terreau de la civilisation : quelles ressources culturelles pouvons-nous alors mobiliser pour freiner le déploiement des actes barbares ? L’acte barbare n’est pas irrationnel, dépourvu de signification : quels types de discours pouvons-nous préserver/développer pour cerner et désamorcer la logique du barbare ? Nous adopterons un point de vue philosophique, mais des historiens et anthropologues seront également mobilisés comme références, afin de proposer une pluralité de perspectives : les sciences humaines sont toutes essentielles pour se confronter lucidement à ce phénomène historique et actuel.